Catherine Horel Knihy

Focusing on twelve lesser-studied cities of the Habsburg Monarchy, Catherine Horel explores the rich societal, ethnic, and cultural diversity that characterized the empire's final decades. By highlighting cities such as Arad, Sarajevo, and Trieste, she challenges the prevailing narrative that centers on larger urban centers, offering a more nuanced understanding of the region's complexity and diversity. This comparative analysis sheds light on the unique contributions of these cities to the broader historical context of the Habsburg Monarchy.

Die ungarische Landwehr (Honvéd) entstand 1867 im Rahmen des Ausgleichs mit Österreich und der Reform der Wehrmacht, wodurch sie sich zu einer ungarischen Nationalarmee entwickelte, während ihre kroatischen Einheiten einen national-kroatischen Charakter annahmen. Für Ungarn war ein unabhängiges Heer, auch neben der gemeinsamen österreichisch-ungarischen Armee, ein bedeutender Faktor seiner nationalen Identität. Die Kroaten hingegen verfolgten das Ziel der territorialen Vereinigung von Kroatien-Slawonien mit dem österreichischen Dalmatien und der Militärgrenze. Die kroatisch-slawonischen Einheiten der Honvéd und Gendarmerie spielten eine zentrale Rolle in Bezug auf den Habsburger Gesamtstaat sowie die Nationswerdung der Kroaten und das Verhältnis des Königreichs Kroatien, Slawonien und Dalmatien zum Königreich Ungarn. In diesen Einheiten war Kroatisch nicht nur die Sprache der Kommandos, sondern auch die interne Dienstsprache. Im Gegensatz zur gemeinsamen Armee lebten die Soldaten und Offiziere hier in einer fast einsprachigen Welt. Die kroatischen Regimenter waren somit im Spannungsfeld zwischen ungarisch-gesamtstaatlicher Konkurrenz und dem magyarisch-kroatischen Nationalitätenkonflikt, wobei die Sprachenfrage gegen Ende des 19. Jahrhunderts zunehmend virulent wurde.

Depuis la chute du communisme, la restitution des biens juifs est devenue une question cruciale dans les trois pays étudiés. Ces biens, confisqués dès 1938 en Hongrie par le régime de Horthy et par les Nazis à partir de 1939 dans les autres pays, n'ont pas été restitués par le pouvoir communiste, qui a continué à confisquer des biens privés et communautaires. Depuis 1989, des lois ont été adoptées pour restituer ou compenser les propriétés perdues, tant pour les individus que pour les communautés. Cependant, la principale revendication des Juifs demeure la reconnaissance des souffrances liées à la déportation, préalable à un dédommagement financier, ce qui implique une reconnaissance de la responsabilité des États. La libéralisation de la société et la réémergence de la question juive ont conduit à un renouveau culturel et religieux, bien que de manière inégale. Ce renouveau se manifeste par la redécouverte de la mémoire et l'orientation vers l'avenir des nouvelles générations. L'objectif majeur de cette étude n'est pas seulement de documenter le processus de restitution, mais également de retracer les contours d'une société disparue, dépassant ainsi la problématique juive pour examiner la phase de transition dans les sociétés de ces trois pays de l'ancien bloc communiste.

Cet ouvrage propose une histoire globale de la Grande Guerre, en r�glant la focale sur deux �chelles distinctes　 celle du monde d'un c�t�, celle des Balkans de l'autre, o�, � partir de l'attentat de Sarajevo, l'histoire r�gionale croise l'histoire mondiale de la guerre. Nous mesurons ici le degr� et le rythme de la mondialisation de ce conflit, et donc le degr� et les formes d'engagement et de mobilisation des diff�rents pays comme � l'�chelle des continents. Les auteurs analysent et comparent la fa�on dont cette guerre change les visions du monde, chez les bellig�rants, chez les neutres, en Europe et hors d'Europe. Comment les syst�mes de repr�sentations ou les imaginaires ont-ils �t� transform�s et ont modifi� la perception et l'image des grandes puissances en guerre　? Comment les m�moires ont-elles �t� affect�es dans la dur�e　?Il s'agit de montrer les Balkans au coeur du premier conflit mondial � travers les enjeux territoriaux, les identit�s collectives et les traces de guerre. La probl�matique centrale est celle des �　entr�es en guerre　� afin de mieux d�finir la notion d'�　�tat de guerre　�. Le jeu d'�chelles est pris en compte tant au niveau des espaces, entre le local et le global, qu'� celui des temporalit�s, entre le court et le long terme.

Les actes de ce colloque international abordent quatre aspects des guerres balkaniques (1912-1913): la diplomatie internationale, la gestion du conflit par l'Empire ottoman, les interventions internationales, la mémoire du conflit dans les sociétés des pays concernés.