Příběh sedmi prostých venkovanů z Auvergne, kteří padli za první světové války. Příběh líčí, jak radní ze vsi, jejichž sedm obyvatel zahynulo za velmi různorodých okolností v I. světové válce, chtějí synům svého kraje vystavět pomník, přičemž se odhaluje jejich pseudovlastenectví a řada jiných špatných vlastností. Satirický tón první kapitoly je v dalších kapitolách vystřídán literárně bohatým vykreslením životních příběhů těch sedmi mužů a zejména posledních dnů, které ještě strávili doma před odvodem.
Generační román je lokalizovaný do autorovy rodné Auvergne a líčí tedy prostředí, které autor důvěrně zná a do detailů přesně zachycuje. Na tomto pozadí vypráví historii tří generací auvergneských řezníků, lidí nesložitých a nepříliš vzdělaných, zato pracovitých, citlivých adobrých, do jejichž osudů zasahují světové události a mění jejich život drastickým způsobem. Na poměrně malé ploše zpřítomňuje autor celé půlstoletí moderních francouzských dějin a prostřednictvím svých hrdinů zaujímá jednoznačný a nesmlouvavý postoj jak ke dvěma světovým válkám, tak i k poválečnému pokusu Francie o potlačení alžírského národně osvobozeneckého boje.
Román je kronikou autorovy rodné Auvergne, kraje vysmívaného v ostatní Francii jako kraj držgrešlí a drnohryzů. Autor nás seznamuje s rodem Pitelerů, brusičů nožů, které provází až do roku 1937, do doby těsně před vypuknutím 2. svět. války. Na pozadí osudů jeho hlavních hrdinů se odvíjí drama francouzské společnosti v letech 1912-1937. Pro autorův styl psaní je charakteristická něha a ironie, něžný cynismus, s nimiž promlouvá o svých hrdinech. A aniž by je urážel nebo napadal, odhaluje přednosti i vady jejich charakterů.
V románovém příběhu opuštěné vesnické ženy, jejíž osud se prolíná s životy jiných, zachytil autor v úsměvném pohledu životní moudrost, jež vede k pochopení lidských srdcí a k sblížení s přírodou.
Chaumont-sur-Dorette, au cœur de l'Auvergne. Pas plus de quinze paroissiens l'hiver, mais quand vient juillet, c'est l'effervescence et la cohue au hameau : la colo est de retour ! Deux gros autocars rouges venus de Montpellier libèrent une troupe de gamins et de gamines de toutes les couleurs, un peu délinquants, solidement encadrés par Monsieur Jo, que tout le monde est content de revoir.Luce, douze ans, attend ce moment avec impatience. Elle attend surtout Monsieur Jo, dont elle est secrètement amoureuse. Mais comment imaginer que ce jeune homme au cœur pur, avec sa guitare et sa casquette américaine, est un prêtre ?
C'est au travers d'un pays, l'Auvergne, de la ferme paternelle, que notre Baptiste, " Sang de chou " comme le surnomment ses camarades, apprend à connaître la vie. Mais ce monde si paisible se transforme avec les années qui passent. Il faut quitter la vieille demeure, oublier la fraternité animale, oublier le temps rythmé par le soleil... pour la ville, l'horloge, l'électricité et la TSF... Pire, il faut se résigner à la guerre, à une nouvelle vie, à une nouvelle patrie. Mais l'Auvergnat n'oublie pas son passé et ses racines. Même s'il confond désormais le succulent potiron avec l'indigeste coloquinte, il reste le " bougnat ". S'il est philosophe, ce sont les animaux qui sont les inspirateurs de sa sagesse. Il voit les hommes comme eux, tous différents mais tous semblables, unis par la terre.
Grandeur et servitude d'un cur� de campagne. � 69 ans, dans les ann�es 1970, Annet Ferrier est agriculteur et �leveur de vaches ferrandaises pr�s d'Orl�at dans le Puy-de-D�me. Atteint d'un cancer, il se suicide laissant deux fils, Richard et Germain, pour lui succ�der. Certains soup�onnent le phosphate, qu'on utilise nouvellement pour engraisser la d�j� riche terre de Limagne, d'avoir caus� sa maladie. Son fils Germain en est convaincu, d'autant plus qu'il est bient�t lui-m�me � contamin� �. La tumeur n'est pas incurable. Germain est gu�ri, mais condamn� � la chastet�. Ne pouvant fonder une famille, Germain d�cide, � quarante ans sonn�s, d'embrasser la carri�re sacerdotale. Apr�s le grand s�minaire, il h�rite d'une cure, dans un petit village au pied des monts du Forez, avec ses �-c�t�s: un chat, Filou, une vache, Roussette, un jardin potager et une servante tr�s pieuse qui fait aussi office de sacristine... � travers l'�vocation � la fois malicieuse et authentique du sacerdoce dans les campagnes au tournant de notre mill�naire, les le�ons de vie du patriarche Jean Anglade, p�tri de sagesse et d'humanisme, sur les questions �ternelles: Dieu existe-t-il, quel est le sens de la vie ?
A partir d'une histoire vraie, Jean Anglade raconte, de ses mots enchanteurs, le roman de Rose Malartre ou le fabuleux destin d'une garde-barrière écrivain d'Auvergne... Rose a vécu sa jeunesse à la fin du 19e siècle, l'époque difficile où les enfants quittent les bancs de l'école pour travailler, où les mariages sont encore arrangés. La fillette, douce et studieuse élève, voulait être institutrice. La vie en décide autrement. Elle épouse Etienne le cantonnier et reste à la maison à s'occuper des enfants, de la belle-mère, des soucis ménagers. A la mort de son mari, Rose se voit confier le poste de garde-barrière. Là, sous les encouragements d'un ami, monsieur Pignol, homme érudit et fin lettré, elle s'adonne, à ses heures de loisir et entre deux trains, à l'écriture. Alentour tout un monde, drôle et insolite, celui de l'Auvergne verte des campagnes, de son langage, de ses coutumes, de ses gens vigoureux accrochés à leur terre ou à leur métier. Rose s'en nourrit pour rédiger sur son cahier d'écolier, à l'encre violette, quelques pages inspirées... Un roman lumineux et touchant : une ode à l'Auvergne et un hommage à l'écriture.
