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Philippe Meirieu

    Johann Heinrich Pestalozzi
    Apprendre... oui, mais comment
    Fernand Oury
    Le plaisir d'apprendre
    Une autre télévision est possible!
    Défis et richesses des classes multilingues
    • Défis et richesses des classes multilingues

      Construire des ponts entre les cultures

      • 155 stránek
      • 6 hodin čtení

      Sait-on que plus de la moitié des enfants scolarisés dans le monde parlent à l'école une autre langue que celle qu'ils parlent à la maison ? Et sait-on que toutes les recherches montrent que cela n'est pas un handicap pour eux, bien au contraire ? Pourtant, si l'on valorise aujourd'hui les "classes internationales" ou "bilingues", si l'on s'accorde pour dire que travailler avec des enfants d'expatriés est une expérience fort riche où la diversité des langues et des cultures n'est pas un handicap, l'accueil dans les classes des élèves qu'on dit "allophones" est toujours présenté comme source de difficultés pédagogiques. C'est pourquoi le livre de Nathalie Auger et Emmanuelle Le Pichon-Vorstmann est si important. Les auteures nous partagent leur conviction : les élèves qui ne maîtrisent pas notre langue représentent un défi pédagogique particulièrement important et stimulant. Il ne s'agit ni de nier la langue parlée à la maison, ni de la traiter comme une curiosité exotique. Il s'agit d'inventer des situations, dans toutes les disciplines, où la diversité linguistique et culturelle devient un point d'appui pour des acquisitions rigoureuses. Pour cela, elles s'appuient, tout à la fois, sur leur expérience et sur une parfaite connaissance des travaux internationaux. Les lecteurs trouveront dans ce livre une mulitude de ressources : fiches, documents, outils et dispositifs pour la classe. Ils pourront aussi le parcourir à partir d'une liste de soixante-dix-huit questions que les auteures ont recueillies auprès de parents, d'enseignants et d'élèves. Philippe Meirieu

      Défis et richesses des classes multilingues
    • Une autre télévision est possible!

      Mais pas souhaitable!

      • 127 stránek
      • 5 hodin čtení

      Tout le monde en parle, mais personne n'y réfléchit vraiment. Les politiques l'utilisent, mais aucun ne se hasarde à la critiquer vraiment. Les enfants la regardent, mais les professeurs n'en parlent pas. Les parents constatent les dégâts, mais personne ne sait comment les limiter. Le crétinisme y est de mise avant 23 heures et l'élitisme après. Il faudra bien, un jour, prendre la mesure du " phénomène télévision " : course effrénée à l'audience, emprise de la publicité, mainmise sur les programmes d'une caste jalouse de ses privilèges... Il faut surtout penser, dès maintenant, à des alternatives possibles. Elles existent. Philippe Meirieu les a rencontrées et il croit que rien n'est perdu si les citoyens reprennent la main.

      Une autre télévision est possible!
    • Le plaisir d'apprendre

      • 157 stránek
      • 6 hodin čtení

      Souvenez-vous du cancre de Prévert : "Il dit non au professeur / Il est debout / On le questionne"... Comment enseigner à celui qui n'a pas envie d'apprendre ? Comment lui donner le goût du savoir ? Car la transmission est toujours fragile, souvent aléatoire ; l'apprentissage, lui, est parfois ingrat et semé d'embûches.Pour Philippe Meirieu, susciter le désir d'apprendre et faire accéder à la joie de comprendre, voilà l'enjeu essentiel de toute éducation et formation. Il s'agit, ni plus ni moins, de replacer le plaisir au coeur des apprentissages, tout au long de la vie."Ma conviction est faite et je n'en démordrai pas : dans la course effrénée que vivent nos enfants aujourd'hui, fascinés par la vie en trompe-l'oeil et en temps réel, la découverte du plaisir d'apprendre reste l'acte fondateur de toute éducation."

      Le plaisir d'apprendre
    • Fernand Oury

      • 47 stránek
      • 2 hodiny čtení

      Nous connaissons bien ces gosses qui ne tiennent pas en place, incapables de se concentrer sur une leçon ou un devoir comme de participer à un travail collectif et dont les enseignants disent parfois qu'ils ne peuvent rien en faire. Or, nous les retrouvons parfois dans une salle de judo et, là, nous les voyons se soumettre à des règles qui sont pourtant très strictes, des règles dont les origines se perdent dans la nuit des temps. Et ces gamins-là, quand ils se retrouvent à l'école, ne comprennent plus, à nouveau, la nécessité de se soumettre à des règles. Pourtant, ici, leur avenir est en jeu, leur avenir scolaire et leur avenir social... Alors comment faire pour qu'ils acceptent un minimum de règles dans l'apprentissage scolaire et qu'à partir de là ils puissent éviter l'exclusion à laquelle, sinon, ils seraient condamnés ? Un instituteur, Fernand Oury, demeuré instituteur, " instituteur demeuré " comme il le disait lui-même, un homme qui a toujours refusé tous les honneurs et tous les grades universitaires, s'est interrogé sur cette question dont il a fait le centre de son œuvre : " Comment aider des jeunes à construire une loi qui leur permette d'apprendre et de grandir ? "

      Fernand Oury
    • Tant que nos sociétés se sont contentées de vouloir enseigner à ceux qui voulaient bien apprendre, tout était relativement facile. Les problèmes sont apparus à partir du moment où des éducateurs se sont donné comme projet d'enseigner à ceux qui ne voulaient pas apprendre et même, parfois, à ceux qui les rejetaient violemment parce qu'ils incarnaient ce que, précisément, ces jeunes rejetaient : une autre culture, de nouvelles contraintes, une manière différente de se comporter et de voir le monde. Certes, il a toujours existé, dans la société, des poches de résistance où l'on trouvait un certain nombre de " barbares ", de " sauvageons ", d'exclus plus ou moins volontaires du savoir. Mais, globalement, on se satisfaisait d'une situation où ceux qui voulaient apprendre apprenaient et où les autres étaient soit confiés à des bénévoles soit récupérés directement par le tissu économique et social de proximité qui les " mettait au travail ". Aujourd'hui notre démocratie - et c'est tout à son honneur - se dit qu'il faut aussi enseigner aux " barbares " et là est tout le problème : " Comment enseigner à des élèves qui vous rejettent, à des élèves qui ne veulent pas de vous ? " Telle est la question de notre modernité éducative. Telle est la question à laquelle s'est trouvé affronté, dès le XVIIIe siècle Johann Heinrich Pestalozzi, le fondateur, précisément, de cette modernité éducative.

      Johann Heinrich Pestalozzi