Christian Dufour Pořadí knih

Reference is often made to small companies, but little is known about them, especially regarding industrial relations. How can small companies be defined? Is their small size a sufficient feature for them to be considered the same? If they are different from each other, what makes them so? Is the distinction between them and other companies – big ones – relevant? In what way is life organised in such units, where employer and employees are in very close contact with each other? In order to answer these questions, the authors of this innovative book carried out surveys together in France, Sweden and Germany. They met employers, employees, union members and industrial relations specialists. Comparisons of these three national cases show that small companies do have common features that transcend frontiers. They do, however, also have national characteristics. They, therefore, warrant being analysed and understood in something other than merely negative terms. It thus appears that small companies are not so far off resembling big ones...

Les petites entreprises, souvent évoquées, sont pourtant mal connues et en particulier les relations sociales en leur sein. Comment définir les petites entreprises ? Leur petite taille est-elle une caractéristique suffisante pour les assimiler les unes aux autres ? Si elles se différencient, sous quelle influence le font-elles ? La distinction entre elles et les autres entreprises - les grandes - est-elle pertinente ? De quelle manière s'organise la vie dans de telles unités, où employeur et salariés se côtoient de près ? Pour répondre à ces questions, les auteurs de cet ouvrage novateur ont procédé ensemble à des enquêtes en France, en Suède et en Allemagne. Ils ont rencontré des employeurs, des salariés, des syndicalistes, des spécialistes des relations professionnelles. La mise en relation et la comparaison de ces trois cas nationaux montrent que les petites entreprises possèdent bien des caractéristiques communes, qui transcendent les frontières. Elles conservent cependant des caractéristiques nationales. Elles méritent donc d'être analysées et comprises autrement qu'en creux, en négatif. Ainsi, il apparaît que les petites entreprises ne sont pas si loin de ressembler aux grandes...

Dans l’Europe sociale qui se cherche, les comités d’entreprises européens mettent en présence des représentants des salariés issus de systèmes sociaux et de traditions syndicales différents. Leurs pratiques différencient-elles les représentants autant que les cadres institutionnels le laissent entrevoir?L’originalité de cet ouvrage tient pour partie dans la méthode de recherche utilisée. Les auteurs sont allés à la rencontre de dizaines de représentants sur leurs lieux de travail, dans quatre des principaux pays de l’Union europé en France, en Allemagne, en Grande-Bretagne et en Italie. Ils leur ont demandé de parler d’eux, de leur vie quotidienne, de leurs relations avec leurs collègues, les employeurs, les syndicats.Dans une première partie, à travers un cas choisi dans chacun de ces pays, les auteurs présentent le quotidien de quatre équipes de représentant(e)s. Les droits, les coutumes, les institutions qui organisent la représentation des salariés de chaque pays sont mis en situation et discutés à partir de leurs pratiques.Dans une seconde partie, les auteurs comparent ces trouve-t-on dans ces pays un fonds commun de pratiques qui rapprochent les représentants, au-delà des spécificités institutionnelles? En conclusion, ils s’interrogent sur les liens entre représentants de terrain et les syndicats et sur la crise de la représentation qui se signale dans chaque pays.