La métaphore, pas une, mais trois!
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Le propos du présent travail est d’aboutir à une définition logique des métaphores par l’analyse de leurs principales configurations grammaticales et syntaxiques, considérées comme les reflets de leurs constitutions logiques. La restitution de l’arrière-plan prélinguistique et prémétaphorique sous forme d’équation aristotélicienne à quatre termes, mais explorée sous un autre angle, doit servir à fixer les niveaux hiérarchiques du nom d’une part, de l’adjectif, du verbe, du participe et du nom en position inférieure de l’autre, à déterminer les rapports de coordination et de subordination et en définitive, à dégager, en fonction des termes prélevés et utilisés, les opérations qui président à la formation des métaphores. L’auteur signale une différence fondamentale qui s’impose d’emblée comme évidence lors de la confrontation d’une métaphore nominale in praesentia (métaphore coordonnée) à une métaphore non-nominale ou subordonnée (adjectivale, verbale, participiale), en ce que la première fait apparaître son existence, sa présence, alors que la seconde montre sa manière d’être, la façon dont elle existe, en ce que l’une constitue une proposition, l’autre une résolution et établit l’hypothèse que, contrairement au nom métaphorique, l’adjectif, le verbe, le participe métaphoriques ainsi que le nom en position dépendante expriment le fait de ressemblance, qui deviendrait ainsi intramétaphorique, alors que l’opinion reçue le considère comme un phénomène exclusivement extramétaphorique. On démontre alors avec rigueur et cohérence qu’il n’y a pas une métaphore, mais trois, fermement ancrées dans leurs constitutions grammaticales et syntaxiques.