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Jean-François Kahn

    Les rebelles. Celles ceux qui ont dit non
    Abécédaire mal-pensant
    La pensée unique
    L'ineffaçable trahison
    De la révolution
    Science and Racket Sports. The Proceedings of the Eighth International Table Tennis Federation Sports Science Congress and the Third World Congress of Science and Racket Sports
    • De la révolution

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      En reléguant les idéologies, en particulier le marxisme, au musée des idées obsolètes, les sociétés développées ont renoncé à toute théorie de la révolution. Or, les mécanismes économiques et sociaux dérapent, les procédures de rééquilibrages sont de plus en plus insuffisantes, les décalages entre nations riches et pauvres s'accentuent et rendent cette révolution inéluctable voire souhaitable

      De la révolution
    • L'ineffaçable trahison

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      • 9 hodin čtení

      On a rarement à ce point trompé les électeurs. Il arrive qu'à une trahison assumée, ainsi le général de Gaulle du "Je vous ai compris", l'Histoire rende hommage comme à une preuve courageuse de lucidité. Mais François Hollande n'assume pas. "J'ai tenu mes promesses", clame-t-il. Dès lors, à sa trahison, flagrante, unanimement constatée, s'en ajoute-t-il une autre, la trahison de la trahison. Guy Mollet, lui, assumait. Cette volte-face aurait pu avoir une conséquence : l'approbation par la droite de ce qu'elle n'avait cessé de préconiser et même d'exiger. Mais non : dès lors qu'on lui piquait ses présumées convictions, elle se retourna contre elle-même. Elle brûla ce qu'elle avait jusque-là adoré. Alors la trahison fut totale. Et son souvenir laissera dans les consciences une trace ineffaçable. Dont les conséquences seront lourdes. Très lourdes.

      L'ineffaçable trahison
    • La victoire d'un libéralisme désormais privé d'adversaires, le rétrécissement de l'espace des possibles en politique et l'homogénéisation des circuits d'information ont amené la France qui pense et qui communique à une unification de son discours

      La pensée unique
    • Hommes ou femmes, ils ont tous, un jour, refusé l'oppression, la régression ou le dogme. Si certains ont payé ce courage de leur vie, leur dissidence a souvent permis le triomphe de la liberté et de la justice, parfois même changé le cours de l'histoire. Leur " non " est clair, carré, sombre et lumineux à la fois, porteur d'un sens qui a fini par imprégner l'histoire de l'humanité. Tels furent le " non " de De Gaulle, le 18 juin 1940, d'Emile Zola lançant son " J'accuse ", de Lazare Carnot refusant l'Empire, de Victor Hugo préférant l'exil à toute caution donnée au coup d'Etat de Badinguet, de Voltaire proclamant l'innocence de Calas, de Bolivar abolissant le colonialisme espagnol, de l'abbé Grégoire ou de Victor Schoelcher à l'esclavage... Mais aussi le " non " de Galilée à la tyrannie de l'apparence, de Spinoza au terrorisme du dogme, de Rousseau à l'inégalité sociale, de Jules Ferry à l'emprise cléricale. Cette aventure - celle de ces hommes ou de ces femmes qui ont un jour refusé l'oppression - Jean-François Kahn a voulu nous la raconter. Parce qu'aucun film ne réunira jamais une telle affiche, parce qu'aucun roman ne brassera autant d'extraordinaires destins personnels, parce que nous devons tout à ces rebelles, et que l'Histoire officielle, avec beaucoup d'entre eux, n'a pas toujours été équitable.

      Les rebelles. Celles ceux qui ont dit non
    • La catastrophe du 6 mai 2012

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      Le 6 mai 2012, les Français ont majoritairement exprimé leur ferme volonté de tourner la page du sarkozysme. D'où l'élection d'un président socialiste. Mais cette victoire fut une victoire d'apparence. Derrière, c'est une tout autre réalité qui se profile, s'affirme, est en mesure demain de s'imposer. Réalité terrible, angoissante, effrayante même, qui risque de précipiter notre pays dans un cauchemar. Tout ce qu'a fait Sarkozy n'est pas condamnable. Mais la situation qu'il a créée et qu'il nous laisse en héritage est une véritable bombe atomique à retardement. Le scrutin du 6 mai en a été le révélateur. En ce sens, il fut catastrophique.

      La catastrophe du 6 mai 2012