Dans ce petit essai littéraire, Stéphanie Hochet, après tant d'autres écrivains, célèbre avec talent et amour le compagnon domestique préféré des Français. Elle décrit les relations complexes qui unissent depuis toujours étroitement l'homme au petit félin. Livre érudit, bien documenté, «Éloge du chat» multiplie avec humour les références pêle-mêle de Rilke à Quignard en passant par Natsume Sôseki, Rabelais, La Fontaine, Balzac, Perrault, Colette, T. S. Eliot, Patrick Rambaud et Amélie Nothomb. Tour à tour adulé des Egyptiens et persécuté par l'Inquisition, pris pour symbole du magistrat corrompu (le Grippeminaud de «Pantagruel») ou du prélat hypocrite et madré (le Raminagrobis de La Fontaine), le chat incarne avec autant de bonheur la séduction féminine ou la bonhommie ; voilà pourquoi il occupe notre cœur comme notre imaginaire. Pour autant, bien malin serait celui qui se vanterait de comprendre parfaitement la nature du chat. C'est ce que suggère l'auteur lorsqu'elle interroge le lecteur : « «Et si cet animal était avant tout un point d'interrogation se promenant sur des coussinets ?» »
Stéphanie Hochet Knihy
Stéphanie Hochetová se ve své tvorbě zabývá zkoumáním lidské psychiky a složitosti mezilidských vztahů. Její romány se vyznačují pronikavým vhledem do motivací postav a jejich vnitřních bojů. Autorka mistrně kombinuje introspektivní prvky s poutavým dějem, čímž čtenáře vtahuje do hlubokých existenciálních otázek. Její styl je zároveň poetický i precizní, což z ní činí výraznou postavu současné literatury.
