Autorka vypráví o rodině Mariny Cvetajevové, líčí život jejích prarodičů, pokouší se vysledovat, které povahové rysy mohly nešťastnou Marinu dovést k depresím, k jejímu neuspokojivému životu, jenž ukončila sebevraždou. Součástí svazku jsou i Cvetajevové básně v překladu J. Štroblové, poznámkový aparát k jednotlivým kapitolám, vč. bibliografie vybraných děl autorky i o autorce.
Životopisná kniha vypráví prostřednictvím literární vědkyně, hraběnky Razumovské o literárním díle, ale především pohnutém životě jedné z nejslavnějších ruských básnířek první půle dvacátého století.
In einer turbulenten Zeit greifen drei Schwestern im Alter von 15 bis 23 Jahren zur Feder, um in ihren Tagebüchern die historischen Ereignisse festzuhalten, deren Zeugen sie sind. Sie sind erwachsen genug, um sich über das, was sie sehen, ihr eigenes Urteil zu bilden. Der Vater der jungen Autorinnen, Graf Andreas Razumovsky, war Gutsbesitzer in Schönstein/Zivotice in der Tschechoslowakei, ihre Mutter, eine gebürtige Russin, seit 1918 Emigrantin. Die Familie besaß auch ein Haus in Wien. Im März 1938 erlebten Mascha, Dolly und Olga Razumovsky, ihre jüngeren Brüder und ihre Eltern den deutschen Einmarsch in Österreich, im September des gleichen Jahres die "Heimkehr" des Sudetenlandes; es folgten die Kriegsjahre und im Mai 1945 schließlich die "Befreiung" der Tschechoslowakei durch die Rote Armee. Im August 1946 mussten sie als Deutsche das Land verlassen und fanden in Wien eine neue Heimat.
Dans ces journaux croisés, écrits entre 1945 et 1946, les trois sœurs Razumovsky nous font partager leur quotidien durant le dénouement de la guerre. Depuis le château de Schönstein, au cœur de la Silésie tchèque, elles restent suspendues à leur poste de radio pour suivre l'avancée des troupes soviétiques et la débâcle des troupes allemandes. Cependant, la vie continue : il faut gérer le domaine et maintenir de bonnes relations avec le village. On tente de s'évader dans la musique, tant que la radio fonctionne encore. C'est l'attente. On attend les nouvelles du front, qui se rapproche ; on attend la fin des hostilités, on attend les Soviétiques, on attend l'expropriation, on attend les titres de voyage, on attend le départ pour Vienne. Les trois jeunes filles s'inquiètent de la brutalité de l'occupation russe, mais aussi pour l'avenir de leur famille. Leur mère, une aristocrate russe, a fui la révolution bolchevique de 1917 ; leur père, le comte Razumovsky, est autrichien. De langue allemande, la famille risque d'être assimilée par les " nouveaux " Tchèques communistes aux Allemands des Sudètes, fidèles alliés des nazis. C'est bien ce qui se passe : les Razumovsky sont expulsés et contraints de partir à Vienne et d'abandonner leur propriété à jamais. Pour les trois soeurs, l'adieu au pays et aux terrains de jeux de leur enfance est douloureux. Il marque aussi le début d'une vie nouvelle.