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Simone Veil

    Simone Veil, narozená Jacobová, byla francouzská politička a bojovnice za lidská práva. Jako mladá žena zažila hrůzy nacistických koncentračních táborů, což ji hluboce poznamenalo a formovalo její budoucí přesvědčení. Po válce se stala klíčovou postavou v francouzské politice, kde prosadila zákon o dobrovolném přerušení těhotenství, čímž odvážně reformovala zákony týkající se reprodukčních práv žen. Její odhodlání a principy, pramenící z osobní zkušenosti s utrpením, ji inspirovaly k celoživotnímu boji za spravedlnost a památku obětí holocaustu. Vstoupila také do prestižní Académie française, což svědčí o jejím trvalém odkazu v kulturním i veřejném životě Francie.

    L'Aube à Birkenau
    O prawo do aborcji
    L’aube à Birkenau
    Une vie. Und dennoch leben, französische Ausgabe
    A Life
    • Veil, one of France's most beloved political figures, is admired for her personal and political courage,and enjoys respect from all political spectrums.

      A Life
    • Simone Veil accepte de se raconter à la première personne. Personnage au destin exceptionnel, elle est la femme politique dont la légitimité est la moins contestée, en France et à l'étranger ; son autobiographie est attendue depuis longtemps. Elle s'y montre telle qu'elle est : libre, véhémente, sereine.

      Une vie. Und dennoch leben, französische Ausgabe
    • L'Aube à Birkenau

      • 281 stránek
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      « La guerre avait fauché une génération. Nous étions effondrés. Mon oncle et ma tante avaient beau être médecins, ils ne possédaient plus rien. Leur clientèle avait disparu. Leur maison avait été pillée. Leurs économies avaient fondu. Le lendemain de mon arrivée à Paris, comme ils n’avaient ni argent ni vêtements à m’offrir, c’est une voisine qui m’a secourue avec une robe et des sous-vêtements. Il régnait dans la maison une atmosphère de désolation. Il n’y avait plus le moindre meuble. Les miroirs avaient été volés, à part ceux qui étaient scellés aux murs et que les pillards n’avaient pas pu emporter. Je faisais ma toilette matinale devant un miroir brisé par une balle. Mon image y apparaissait fissurée, fragmentée. J’y voyais un symbole. Nous n’avions rien à quoi nous raccrocher. Ma sœur Milou était gravement malade, mon oncle et ma tante avaient perdu le goût de vivre. Nous faisions semblant de vouloir continuer. »

      L'Aube à Birkenau