Assassinats politiques, imbroglios diplomatiques, secrets d'État... Depuis 1997, Monsieur X distille ses confidences sur l'antenne de France Inter. Des révélations troublantes, rarement démenties, surdes affaires qu'il présente sous un éclairage nouveau. Comme si une vérité autre pouvait se glisser derrière les thèses officielles... Qui est Monsieur X ? Un ancien des renseignements ayant accepté de lever le voile sur certains dossiers sensibles ? Un proche du pouvoir ? Quelle que soit sa véritable identité, cet homme de l'ombre livre ici les clés pour décrypter certaines des affairesmajeures des décennies écoulées...
Patrick Pesnot Knihy






Les dessous de la Françafrique
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- 19 hodin čtení
On ne touche pas à la Françafrique ! Aujourd'hui encore, alors que nos intérêts en Afrique sont de plus en plus menacés par la Chine, il ne fait pas bon critiquer les liens traditionnels qui unissent la France aux dirigeants de ses anciennes colonies. Depuis l'indépendance de ces pays, Paris n'a jamais cessé d'imposer sa tutelle et de tout faire pour préserver ses intérêts économiques et politiques (uranium nigérien, pétrole gabonais, cacao ivoirien...). Pour réaliser cette ambition, les gouvernements français successifs ont employé tous les moyens mis à leur disposition : putschs, coups tordus des services secrets, intervention des garnisons laissées en place à l'issue de la colonisation, envoi de mercenaires, accords secrets autorisant Paris à s'immiscer dans les affaires intérieures, constitution de réseaux barbouzards, pressions économiques... Mais ces intrusions ont parfois donné lieu à des épisodes sanglants et à des massacres dans lesquels la responsabilité de la France est engagée.
Great Spies of the 20th Century
- 208 stránek
- 8 hodin čtení
Thid book is made up of mini-biographies of 20 agents and covers various secret services, including MI6, CIA, KGB etc.
La face cachée des états-unis
- 355 stránek
- 13 hodin čtení
Monsieur X, l'informateur de Patrick Pesnot qui égrène depuis 1997 ses confidences sur l'antenne de France Inter, ouvre de nouveau ses archives secrètes. Assassinats politiques, imbroglios diplomatiques, secrets d'État... L'originalité de ses thèses et la perspicacité de ses analyses n'ont pas fini de surprendre... Comme à son habitude, l'homme traque une vérité parfois sulfureuse, toujours surprenante, à rebours des thèses officielles. Une vérité connue d'une poignée d'initiés, qui furent les instigateurs et les véritables acteurs des affaires les plus mystérieuses des décennies écoulées...
L'histoire de la Ve République est jonchée de cadavres, parfois bien gênants. Ministres « suicidés » (Boulin, De Broglie...), juges éliminés (dont le juge Borrel à Djibouti), règlements de comptes sanglants entre la pègre et certains milieux. Mises bout à bout, ces affaires constituent une histoire souterraine mais édifiante et dissimulent souvent des pratiques inavouables. Dans ce volume, Monsieur X revient sur quelques-uns des dossiers les plus mystérieux de la Ve République : assassinats de ministres, « magouilles » immobilières, malversations du SAC... avec de nombreux éclairages et son habituelle liberté de ton.
Les meilleurs d'entre nous
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Nicolas Katz, militant internationaliste devenu apparatchik du Parti et membre du service de renseignement de l'Armée rouge, le GRU, voit peu à peu ses certitudes militantes s'effondrer. Staline a commencé ses purges et Katz a peur. Pour sa vie, pour sa femme Sarah et pour sa fille Rachel. Il a d'autant plus de raisons d'avoir peur qu'il n'ignore rien des méthodes de ses « camarades » dans les caves de la Loubianka ! Quel jeu joue son ami d'enfance Jacob Stobline, lui qui a été à ses côtés au long de ces trente années ? Et quelles ont été les relations qu'il a entretenues avec Sarah ? Le roman débute en 1937, au moment où Nicolas se sent traqué. Puis, en remontant le temps, nous suivons Katz dans son rôle de commis-voyageur de la Révolution dans l'Europe de l'avant-Seconde Guerre mondiale découvrant les manipulations de Staline. Par exemple, ces armes défectueuses livrées aux révolutionnaires espagnols contre de l'or bien réel. Ou encore les manœuvres secrètes en faveur d'Hitler... Il veut encore y croire, cet idéaliste, mais au fil du récit il comprend qu'il a été floué. Pour le forcer à rentrer à Moscou et donc l'éliminer, sa fille Rachel, pensionnaire en Suisse, est enlevée. Mais c'est à Paris que Katz se rend. C'est à Paris qu'il va tenter de dénoncer les agissements de Staline. Traqué, il cherche à renouer des contacts avec ceux qu'il pense être des « amis fiables ». Mais la mort frappe toujours avec un coup d'avance. Il ne peut plus accorder sa confiance à quiconque, pas même aux femmes en lesquelles il l'avait placée : Sarah, Olga, Anna Kedrova, toutes sont devenues suspectes. Jusqu'à la fin, cet homme aux idéaux purs s'est fait berner par tous ceux qui lui ont été les plus chers. Il y a cru, en vain.
Han Van Meegeren est sans doute le plus grand faussaire de tous les temps. Un peintre hollandais du XXe siècle qui a " inventé " des Vermeer si parfaits que si un accident historique ne l'avait contraint à se dénoncer lui-même, certaines de ses oeuvres seraient toujours accrochées aux cimaises des plus prestigieux musées du monde. Et d'ailleurs est-on certain que tous les Vermeer authentifiés sont réellement des Vermeer ? Et ne peut-on imaginer, comme d'aucuns le pensent toujours, que quelques-uns des faux peints par Van Meegeren sont en fait de vrais tableaux du maître de Delft ? Si une telle ambiguïté demeure possible, c'est qu'il a existé entre les deux peintres, au-delà des siècles, une véritable connivence artis-tique, une étrange alchimie qui a conduit le faussaire à entrer dans le personnage de Vermeer et peut-être même à devenir Vermeer lui-même, le temps de l'élaboration de l'un de ses faux. L'une de ses toiles, Le Christ et la femme adultère, fut achetée très cher par le maréchal Goering, impénitent collectionneur et pilleur d'oeuvres d'art. Après la Libération, lorsque ce tableau fut retrouvé parmi le trésor caché du Feldmarshall, la police hollandaise vint demander des comptes à Van Meegeren, convaincu d'avoir été le vendeur de la toile : le peintre, soupçonné d'avoir dépossédé son pays d'un tableau inestimable au profit de l'ennemi, risquait alors une lourde condamnation pénale. Pour se disculper, Van Meegeren révéla alors que l'oeuvre était en réalité un faux. Mais emporté par son désir fou de reconnaissance, il s'accusa aussi d'avoir peint tous les Vermeer qui avaient mystérieusement surgi au cours des dernières années. Oui, il avait trompé les meilleurs experts et prouvé par l'absurde combien ils étaient faillibles ! Le paradoxe fut qu'il ne fut pas immédiatement cru et qu'il dut exécuter un faux Vermeer sous l'oeil de la police pour convaincre les enquêteurs de sa bonne foi. En un tournemain, Van Meegeren passa donc du statut de traître à son pays à celui de patriote puisqu'il avait berné Goering lui-même et obtenu pour paiement de son faux 200 tableaux de maîtres de la peinture hollandaise.