This publication showcases A Hard White Body , an evolving project by Candice Lin presented at Bétonsalon—Centre d'art et de recherche, Paris; at Portikus, Frankfurt/Main; and at the Reva and David Logan Center for the Arts, University of Chicago. A Hard White Body weaves together material and nonhuman histories alongside the life and work of three historical American writer James Baldwin (1924–1987); French explorer and global traveler Jeanne Baret (1740–1807); and artist and naturalist Maria Sibylla Merian (1647–1717). Lin uses porcelain, a material whose history includes nineteenth-century imperial and scientific uses, to highlight fantasies surrounding whiteness and purity, only to subject her porcelain assemblages to pungent organic materials. She thus stages processes of contamination between organic and inorganic materials, creating an unstable sculptural ecosystem. In addition to an essay by curator Lotte Arndt that discusses the various iterations of Lin’s project, the publication features an essay by Rizvana Bradley; a conversation between Jih-Fei Cheng and Mel Y. Chen; and a conversation between the artist and C. Riley Snorton. These texts are accompanied by a visual essay by the artist and a selection of exhibition views.
Lotte Arndt Knihy


Tout au long du XXe siècle, Paris, capitale d’Empire puis métropole d’un pays qui peine à reconnaître les transformations sociales et culturelles engendrées par la colonisation, a vu éclore des périodiques contestant l’ordre colonial, le néocolonialisme et l’eurocentrisme. En prônant une conception large de la culture, ces publications ont aspiré à redéfinir radicalement les termes d'une appartenance sociale devenue multiple ainsi que les représentations du continent africain largement marquées par des concepts coloniaux. Ce livre fondé sur les approches des études culturelles et postcoloniales se concentre sur quatre revues culturelles entretenant des liens privilégiés avec le continent africain : Présence Africaine ; Peuples noirs, peuples africains ; Africultures et Revue Noire. Du fait de leur caractère fragmentaire et polyphonique, elles se prêtent tout particulièrement aux négociations culturelles au sein d'un espace transnational pouvant rendre caduque la séparation entre « intérieur » et « extérieur ». Le champ de la culture ainsi que celui de l’art et de la littérature deviennent alors un terrain de prédilection où se développe un langage inédit pour une société en devenir.