Sám jako Franz Kafka
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Zajímavý pohled francouzské literární historičky na dílo a životní osudy proslulého pražského literáta, která vnáší na scénu prvky psychoanalýzy a vytváří celistvý obraz dobového literárního prostředí.







Zajímavý pohled francouzské literární historičky na dílo a životní osudy proslulého pražského literáta, která vnáší na scénu prvky psychoanalýzy a vytváří celistvý obraz dobového literárního prostředí.
Marthe Robert prend pour point de départ un texte de Freud, "Le roman familial des névrosés" , pour analyser le phénomène romanesque à travers - entre autres - Defoe, Cervantès, Balzac ou Flaubert : "À strictement parler, il n'y a que deux façons de faire un roman : celle du bâtard réaliste, qui seconde le monde tout en l'attaquant de front ; et celle de l'enfant trouvé, qui, faute de connaissances et de moyens d'action, esquive le combat par la fuite ou la bouderie."
Von Don Quichotte zu Franz Kafka
Kniha vznikla zo série prednášok vo francúzskom rozhlase. Pôvodné určenie autorkinho textu veľmi vplývalo aj na znenie knihy – je napísaná neobyčajne živo, prístupne, nezaťažuje čitateľa zložitým výkladom, ale rozpráva o Freudovi – človekovi a vedcovi, o jeho úsiliach, zápasoch, úspechoch i neúspechoch. Autorka ukazuje Freuda ako moderného hrdinu, ktorý sa svojimi objavmi pričinil o posunutie rozvoja vedy a kultúry vpred, súčasne aj ako človeka prežívajúceho dni slávy a obdivu, ale aj opovrhovania a tvrdých polemík a sporov. Usiluje sa zachytiť atmosféru obdobia a postupný vývoj života a diela svojho hrdinu. Pristupuje k nemu a k jeho celoživotnej práci čo najobjektívnejšie s úsilím podať maximum informácií bez zbytočného odbočovania, kritík a polemík.
"Il y a dans bien des productions de l'esprit des poisons subtils et violents, contre lesquels nous n'avons pas d'autre antidote qu'une pensée incessamment en éveil. Il faut donc juger, tout en sachant que jusqu'à nouvel ordre nous le faisons {sans} connaissance de cause, en n'émettant jamais que des opinions qui, pour nécessaires et respectables qu'elles soient, sont encore loin de prendre force de loi. Il faut juger dans la pleine conscience de ne rendre la plupart du temps que des verdicts approximatifs, hâtifs, légers, quand ils ne sont pas dictés directement par l'idéologie du moment ; mais aussi dans l'espoir qu'à force de tourner et de retourner des questions jusque-là non posées, nous finirons peut-être par percer un peu mieux les rapports secrets de la littérature avec nos diables et nos bons dieux." De Cervantès à Flaubert, de Thomas Mann à Sade, de Sartre à Henry James, Marthe Robert a une culture universelle, une culture véritable, celle qui permet de parler de la chose écrite, d'en discerner la valeur au-delà des modes. Elle nous entraîne dans des champs divers, ceux de la psychanalyse, de la philosophie, de la littérature pour nous amener à nous interroger sur la responsabilité de l'écrivain, le paradoxe du roman, les mots et le réel, les mots et les rêves. Elle pose la question des questions : en quoi consiste ce qu'on peut appeler la vérité littéraire ?