Jedné noci, když malý Tyler se svými nejlepšími kamarády, dvojčaty Dianou a Jasonem, pozoroval oblohu, zhasly hvězdy a už se neobjevily. Ve stejném okamžiku zmizely z oběžné dráhy všechny družice a ráno se na nebi místo slunce objevila jen jakási nedokonalá náhražka. Jak se ukázalo později, Země se ocitla v jakémsi „kosmickém pytli“ způsobujícím kromě dokonalé izolace i to, že se jeden den na ní rovnal milionu let v okolním vesmíru. Konec světa je najednou velice blízko. Román byl odměněn cenou Hugo, Cenou akademie SFFH, cenou Geffen (Izrael) a byl nominován na cenu Locus za rok 2006, v roce 2007 vyhrál Kurd-Laßwitz-Preis, v roce 2008 získal Imaginaire Award a v roce 2009 Seiun Award.
Gilles Goullet Knihy



Folio SF - 419: Axis
- 496 stránek
- 18 hodin čtení
Menacée par un Soleil qui se transformera bientôt en nova, la Terre vit ses dernières années. Pour la plupart, les hommes ont franchi l'arc des Hypothétiques et se sont installés sur le Nouveau Monde, Equatoria, notamment dans sa capitale, Port Magellan. C'est à partir de cette agglomération tentaculaire, hétérogène telle l'humanité, que Lise Adams cherche son père, un scientifique qui a disparu depuis bien longtemps et avait peut-être découvert quelque chose sur l'énigme que représentent les Hypothétiques. Alors que Lise tient enfin une piste sérieuse, grâce à son ancien amant Turk Findley, d'étranges cendres se mettent à tomber sur le Nouveau Monde. Et si celui-ci, tout comme la Terre, était condamné à brève échéance ?
Furie, furie…Peut-être que cela dit quelque chose à certains cinéphiles. Brian De Palma en a fait l’adaptation en 1978. Au départ, il s’agit d’un thriller de John Farris, quasiment inconnu en France, l’homme est pourtant une figure tutélaire du genre noir et adulé aux États-Unis. Il n’est jamais trop tard pour bien faire, le best-seller américain est aujourd’hui traduit chez Denoël. Il suffisait d’y penser. Un bon coup d’édition. Maître du suspense paranormal, Farris prend comme héros ces gentils petits adolescents américains si inquiétants. Prenez Robin par exemple, 10 ans tout mouillé, il est capable de vous faire retomber 47 fois sur la même face une pièce projetée en l’air. S’il avait le temps et autre chose à faire qu’à jouer au base-ball, il vous promet qu’il pourrait également faire tenir la même pièce dans les airs. Et Gillian, la petite teenager, il ne s’agit pas de la contrarier quand elle va faire du patin à glace, elle est capable de provoquer chez les autres des hémorragies foudroyantes. En vous laissant en plus une petite cicatrice en forme de croix sur le front, comme c’est charmant. Un beau jour, Robin disparaît, certainement enlevé par une organisation secrète. Son père Peter, aidé de Gillian, va se mettre à sa recherche et retrouver quelques fantômes du passé tapis dans les couloirs du ministère de la Défense et de la CIA. Furie est un classique du genre au point que Stephen King le reconnaît comme un incontournable. Farris sait progressivement faire monter la vinaigrette en mayonnaise d’hémoglobines. Et la réalité placide de devenir un soufflet gonflé de surnaturel. Let it bleed ! --Denis Gombert