Patrick Chamoiseau je francouzský autor z Martiniku, známý svou prací v hnutí créolité. Jeho styl se vyznačuje volným užíváním francouzštiny, komplexní a plynulou směsicí neustálých inovací a „kreolismů“. Tato jedinečná technika pohání dojemné a smyslné zobrazení lidí z Martiniku a lidstva obecně. Chamoiseau je považován za jednoho z nejinovativnějších spisovatelů na francouzské literární scéně od dob Louise-Ferdinanda Célina, jehož dílo se soustředí na literární analýzu a jedinečný hlas.
The discovery of a human footprint on an isolated island prompts a profound reflection on identity and humanity for Crusoe. Patrick Chamoiseau, a celebrated French author, transforms this pivotal moment into a deep exploration of race and history, challenging the notions of solitude and existence. Through this innovative narrative, he invites readers to reconsider the implications of connection and isolation in a broader historical context.
A moving poetic essay that bears witness to the forgotten history of the
French penal colony in French Guiana, French Guiana: Memory Traces of the
Penal Colony (Guyane: Traces-Memoires du bagne) is accompanied by more than
sixty evocative color photographs by Rodolphe Hammadi and translated, here for
the first time, deftly by Matt Reeck.
Pohádky mají jistojistě pobavit (co jiného než smích přináší naději, když člověk musí žít v něčem, co se podobá peklu), jsou však i výchovnou lekcí, receptem, jak se naučit žít, či spíše přežít v kolonizované zemi: kreolské pohádky vypravují o strachu, který je všude, o světě, kde tito lidé musí žít, přestože je strašidelný, kreolská pohádka vypráví o tom, že brutální siláctví znamená začátek porážky i trestu, že slabší přece může mocnějšího porazit nebo mu dát aspoň pořádně na frak, když je chytrý, mazaný, trpělivý a umí si poradit.
La poésie n'est au service de rien, rien n'est à son service. Elle ne donne pas d'ordre et elle n'en reçoit pas. Elle ne résiste pas, elle existe -- c'est ainsi qu'elle s'oppose, ou mieux : qu'elle s'appose et signale tout ce qui est contraire à la dignité, à la décence. À tout ce qui est contraire aux beautés relationnelles du vivant. Quand un inacceptable surgissait quelque part, Édouard Glissant m'appelait pour me dire : " On ne peut pas laisser passer cela ! " Il appuyait sur le " on ne peut pas ". C'était pour moi toujours étrange. Nous ne disposions d'aucun pouvoir. Nous n'étions reliés à aucune puissance. Nous n'avions que la ferveur de nos indignations. C'est pourtant sur cette fragilité, pour le moins tremblante, qu'il fondait son droit et son devoir d'intervention. Il se réclamait de cette instance où se tiennent les poètes et les beaux êtres humains. Je ne suis pas poète, mais, face à la situation faite aux migrants sur toutes les rives du monde, j'ai imaginé qu’Édouard Glissant m'avait appelé, comme m'ont appelé quelques amies très vigilantes. Cette déclaration ne saurait agir sur la barbarie des frontières et sur les crimes qui s'y commettent. Elle ne sert qu'à esquisser en nous la voie d'un autre imaginaire du monde. Ce n'est pas grand-chose. C'est juste une lueur destinée aux hygiènes de l'esprit. Peut-être, une de ces lucioles pour la moindre desquelles Pier Paolo Pasolini aurait donné sa vie.Patrick CHAMOISEAU
Patrick Chamoiseau reagiert in seinem Essay auf das Ohnmachtsgefühl zweier Künstlerinnen: Hind, eine Filmemacherin, dokumentiert die Räumung des „Dschungels“ in Calais und die Zerstörung des Flüchtlingslagers an der Metrostation Stalingrad in Paris. Jane, eine junge Schriftstellerin, teilt ihre Eindrücke, während sie Flüchtlinge mit Frühstück versorgt. In den westlichen Ländern herrscht die Hypnose, dass der Frieden, die „Ruhe der Zivilisierten“, von Migranten gestört wird, die als Eindringlinge wahrgenommen werden. Chamoiseau hingegen sieht die Barbarei in den westlichen Gesellschaften, die dem neoliberalen kapitalistischen System unterworfen sind. Unter dem Druck des Maximalprofits verlieren viele, während nur wenige profitieren. Der Reichtum des Westens wurde durch alle, einschließlich der Kolonien und Generationen von Arbeitnehmern, geschaffen und steht somit allen zu. Die kulturelle, menschliche Dimension der Globalisierung, die „Mondialität“, verdeutlicht, dass die Welt eins ist und den großen Gewinnern nicht gehört. Chamoiseau beschreibt die vitale Kraft der Migranten und ihre Lebensvision – „etwas Besseres als den Tod findest du überall“. Bewegung und Wanderschaft sind essenziell für das Leben, und die neoliberale Barbarei hat die Welt auf ihre Weise verriegelt; der Glaube, dass dieser Riegel schützt, ist irreführend.
Román, předního francouzského spisovatele kreolské literatury, rozehrává scénu, která je dodnes noční můrou kreolské kultury a symbolem otroctví: útěk otroka z třtinové plantáže do zakázaných lesů, za nímž jeho pán poštve krvelačné psy.
Écrire en pays dominé c'est l'histoire d'une vie, la trajectoire d'une conscience, l'intime saga d'une écriture qui doit trouver sa voix entre langues dominantes et langues dominées, entre les paysages soumis d'une terre natale et les horizons ouverts du monde, entre toutes les ombres et toutes les lumières. Écrivain, Marqueur de Paroles, et finalement Guerrier, Patrick Chamoiseau interroge les exigences contemporaines des littératures désormais confrontées aux nouvelles formes de domination et à la présence du Total-monde dans nos imaginaires.