Francouzský romanopisec Érik Orsenna, jehož občanské jméno je Erik Arnoult, se po studiích filozofie a politologie věnoval také ekonomii. Jeho literární pseudonym Orsenna je inspirován starobylým městem z díla Jeana Gracqa. Orsenna je známý svým pronikavým vhledem do společenských a politických témat, které zpracovává s precizním jazykem a vytříbeným stylem. Jeho díla často zkoumají složitost lidských vztahů a moderního světa, čímž čtenáře nutí k zamyšlení nad vlastní existencí.
Rozsáhlý román, složený z mnoha drobných příběhů, je jakousi ságou tří generací autorova rodu, která je vyprávěna s laskavou ironií.
Vypravěč svého osudu má zvláštní vztah k otci, své ženě a její sestře, která je jeho milenkou. Hrdina miluje vyprávění, je posedlý kaučukem, s nímž obchoduje, jezdí po světě, kde se setkává se spoustou lidí a vstupuje do jejich příběhů. Detailním popisem a prožitkem příběhů bojuje proti plynutí času první poloviny 20. století. Román dostal Goncourtovu cenu v r.1988.
Román o hluboké, dlouhé a strhující cizoložné lásce, trvající až do stáří. Omamné závratě těla, slzy, lehká ironie, dojetí. Budování legendy o lásce, protože cizoložná láska může přebývat jen v legendě a čase, jiné příbytky jsou jí zakázány.
Nádherná kniha, mistrovský jazky. Obsáhlé silné erotické pasáže, kde autor nehledá žádné zástupné termíny, kupodivu působí mírně poeticky, až dojímavě - snad proto, že jde o lásku a nikoliv jen o sex jako takový. Příběh začíná v šedesátých letech, končí v současné době.
This enchanting fantasy, reminiscent of The Little Prince, follows the adventures of a shipwrecked brother and sister. It's a captivating tale for young readers but offers deeper appreciation for adults.
« Depuis l’enfance, il est notre ami. Et les animaux de ses Fables, notre famille. Agneau, corbeau, loup, mouche, grenouille, écrevisse ne nous ont plus jamais quittés. Malicieuse et sage compagnie ! Mais que savons-nous de La Fontaine, sans doute le plus grand poète de notre langue française ? Voici une promenade au pays vrai d’un certain tout petit Jean, né le 8 juillet 1621, dans la bonne ville de Château-Thierry, juste à l’entrée de la Champagne. Bientôt voici Paris, joyeux Quartier latin et bons camarades : Boileau, Molière, Racine. Voici un protecteur, un trop brillant surintendant des Finances, bientôt emprisonné. On ne fait pas sans risque de l’ombre au Roi Soleil. Voici un très cohérent mari : vite cocu et tranquille de l’être, pourvu qu’on le laisse courir à sa guise. Voici la pauvreté, malgré l’immense succès des Fables. Et, peut-être pour le meilleur, voici des Contes. L’Éducation nationale, qui n’aime pas rougir, interdisait de nous les apprendre. On y rencontre trop de dames « gentilles de corsage ». Vous allez voir comme La Fontaine ressemble à la vie : mi-fable, mi-conte. Gravement coquine. » E. O.
In ihrem poetischen Reisebericht schildern Érik Orsenna und Isabelle Autissier ihre einsame Fahrt in die Antarktis, ein Reich extremer Gefahren und außergewöhnlicher Schönheiten. Ihre Reise ist eine Erkundung der Naturgeschichte des weißen Kontinents und eine Begegnung mit den Menschen, die ihn entdeckt und erobert haben. Im Januar 2006 brechen sie auf einem Segelboot in den Großen Süden auf, verzichten auf Sicherheit und Komfort und erfahren die Angst, während sie auf rettende Winde warten, gegen eisige Stürme kämpfen und von bedrohlichen Eisbergen umgeben sind. Sie gewinnen Einsamkeit und den Blick der großen Entdecker, deren Spuren sie verfolgen. Der Frieden, den sie finden, ist auch politischer Natur, denn das Land am Südpol gehört niemandem und ist dem Frieden und der Forschung gewidmet. Sie besuchen Forscher aus verschiedenen Ländern und lernen deren einzigartige Untersuchungen über das Leben auf unserem Planeten und dessen Gefährdungen kennen. Gleichzeitig erzählen sie die Biographie des Kontinents: von seiner Entstehung, dem Verschwinden einst üppigen Lebens, der Anpassung von Tieren und Pflanzen an extreme Bedingungen und der Rolle der Antarktis für das globale Ökosystem. Sie berichten von der Ausbeutung in der Vergangenheit und den gegenwärtigen Rettungsbemühungen, wodurch ihr Bericht politische Wachsamkeit mit der fremdartigen Schönheit des Kontinents verbindet.
Le point de vue de l'éditeur Dans dix ans, dans vingt ans, aurons-nous assez d'eau ? Assez d'eau pour boire ? Assez d'eau pour faire pousser les plantes ? Assez d'eau pour éviter qu'à toutes les raisons de faire la guerre s'ajoute celle du manque d'eau ? Dans l'espoir de répondre à ces questions, je me suis promené. Longuement. Du Nil au Huang He (fleuve Jaune). De l'Amazone à la toute petite rivière Neste, affluent de la Garonne. De l'Australie qui meurt de soif aux îles du Brahmapoutre noyées par les inondations... J'ai rencontré des scientifiques, des paysans, des religieux, des constructeurs de barrages [?]. De retour de voyage, voici maintenant venu le moment de raconter. Un habitant de la planète sur six continue de n'avoir pas accès à l'eau. Un sur deux vit sans système d'évacuation. Pourquoi ? E. O.Un passionnant précis sur les enjeux mondiaux de l'or bleu. Limpide mais inquiétant. Marianne Payot, L'Express
Erik Orsenna, der passionierte Weltreisende mit den hellwachen Augen, hat sich für dieses Buch auf die Spur des Papiers begeben. Seine Erzählung von dieser Reise ist eine Hommage an den Stoff, aus dem die weisen Gedanken und die grossen Träume sind - ein Stoff, der uns mit fernen Kulturen verbindet und dem unsere eigene Welt mehr verdankt, als wir ahnen. Orsenna lässt uns die globale Ökonomie des Papiers hautnah erleben und erweckt zugleich seine uralte Poesie zum Leben.
Für Gitarrenspieler, Musikfreunde und Orsenna-Leser. Ein junger Mann erbt eine alte, wertvolle Gitarre. Da er sie nicht spielen kann, möchte er sie dem Gitarrenbauer zurückgeben. Doch der rät ihm, Unterricht zu nehmen und die Gitarre neben sich zu legen, wenn er schläft. Sie würde dann in seinen Träumen auftauchen. Und so träumt der junge Mann ... Poetisch, geistreich und unterhaltsam erzählt Érik Orsenna die Geschichte der Gitarre von den Pharaonen bis zu Jimi Hendrix und Eric Clapton.
Il s'agit d'amour, en effet. L'amour de la France et de ses paysages vus d'en haut, l'amour du grand collège qu'était l'Elysée au temps du premier septennat, l'amour agacé pour un Président, l'amour des invitées (la solennité du lieu leur donne des idées chaudes), l'amour des télégrammes de condoléances, qui peuvent conduire aux plus hautes carrières ministérielles... et bien d'autres amours encore.Gabriel, le héros de ce livre, se nourrit de tout.Comment lui en vouloir ? Les hommes comme lui, plus nombreux qu'on ne croit, doutent de leur propre existence. D'où des allures de fantômes et des pratiques de vampires timides.Un jour arrivent au palais un port de tête et une bouche trop charnue. En d'autres termes : une dame. Dès cet instant commence, au royaume désordonné des sentiments, l'apprentissage de la préférence.
Voulez-vous les dernières nouvelles du Mali ? Madame Bâ Marguerite se propose de vous y emmener. Elle veut libérer son pays des djihadistes et c'est son petit-fils, ex-footballeur devenu griot, qui raconte sa campagne mi-glorieuse, mi-désespérée. Sur les pas de ce duo, vous rencontrerez les femmes échappées de justesse aux horreurs de la charia. Vous ferez connaissance avec des petits capitaines, soldats d'opérettes, terrorisés par les combats. Vous tomberez sous le charme de leurs épouses prédatrices. Vous verrez pourquoi bandits et djihadistes s'entendent comme larrons en foire. Vous saluerez des musiciens et des tisserands, inlassables créateurs des liens qui fabriquent un pays. Vous atteindrez juste à temps Tombouctou pour assister à l'arrivée des Français... La fascinante Madame Bâ est de retour.Orsenna donne corps aux drames du continent tout en épousant sa grâce, sa magie, son instinct de survie. Un conte jubilatoire. Hubert Artus, Lire.