Die Araber drangen mühelos in das iranische Territorium ein, während die Sassaniden vergeblich kämpften. Die einst gefürchtete Armee war gelähmt von Erschlaffung und Enttäuschung. Als die Araber Ktesiphon belagerten, erlebten die Menschen Panik und verzweifelten Gebete. Der junge König Jesdegerd erkannte die Bedeutung des Rufs "Allah akbar".
Nahal Tajadod Knihy
Nahal Tajadod se ve své tvorbě zaměřuje na propletené dějiny a kulturní výměny mezi Íránem a Východem. Její práce zkoumá, jak perské vlivy formovaly čínskou civilizaci, a osvětluje roli íránských misionářů při šíření různých náboženství do Číny. Tajadod se hluboce ponořila do súfismu a zkoumá jeho duchovní tradice, přičemž její literární díla často čerpají z této mystické filozofie. Prostřednictvím svého psaní propojuje íránské kulturní dědictví s širším světem a nabízí jedinečný pohled na propojení civilizací.





Pour faire renouveler le passeport d'une femme, tout un peuple se mobilise. Et la vraie vie de Téhéran nous est soudain révélée, sous le regard aigu du rire : deux photographes spécialistes de portraits islamiques, un médecin légiste qui troque des organes, une maquerelle qui veut envoyer des filles à Dubaï, une grand-mère qui offre une poule vivante à un militaire implacable, un technicien qui cache une parabole TV dans une marmite d'offrandes religieuses... Il y a là toute une énumération qui a la fantaisie et la générosité désordonnée des bazars orientaux où le rituel du târof - qui consiste à d'abord refuser tout paiement - est infiniment plus vivant et précieux que la loi du talion, où Hâfez côtoie Balzac avec un même appétit de vivre. Voilà l'Iran surprenant que nous fait découvrir Nahal Tajadod avec espièglerie et humour, et surtout avec l'immense tendresse d'une femme qui aime passionnément son pays et refuse l'image qu'on offre de lui.
Deux femmes se parlent. Deux Iraniennes. La premiere, jeune comedienne au succes grandissant, est nee apres la revolution de 1979, et n'a connu que le regime islamique. La seconde, ecrivain reconnu, a grandi dans l'Iran du Shah. Nous les suivons pas a pas dans leur vie quotidienne. La premiere raconte son enfance, sa decouverte de l'amour, ses engagements politiques, ses demeles avec la censure, son exil. La seconde, installee a Paris depuis trente ans, se souvient de l'Iran de sa jeunesse ou elle pouvait se promener sans foulard et en minijupe. Un roman a deux voix, drole, pathetique, violent, doux parfois, qui raconte la vie des femmes dans l'Iran d'aujourd'hui."De ces deux voix vibrantes nait un Iran de beautes, de contradictions. Nahal Tajadod nous brosse ici un portrait magistral, bouleversant, de son pays, avec une grande poesie, d infinies nuances, de l humour, un sens profond du tragique." Patricia Reznikov, L Humanite."
En 1839, sur le chemin de Nadjaf, le mollah Zeyn ol-Abedin, venu de cette terre de forêts, d'ogres et de marais qu'est le Mazandaran, s'arrête à Ispahan. A la faveur d'une halte dans le ghetto chrétien, il entend une pianiste arménienne jouer Beethoven, rencontre le comte de Sercey, ambassadeur de France. Sa vie sera transformée par ces rencontres qui lui entrebâillent la porte de la modernité, la destinée de sa famille et de ses parentèles bouleversée pour des générations. Cet homme, est le arrière-grand-père de l'auteur.