Kniha je psaná jako nezadržitelný vodopád autorčiných úvah a myšlenkových pochodů, v nichž se mísí jednotlivé životní etapy, kterými prošla. Autorka rychle přechází od jedné události k další, v nichž autenticky popisuje svůj hektický život: nejsilnější je ta část, která se zabývají nezadržitelným pádem do osidel drogové závislosti. Lévy podává svůj pravdivý příběh velmi upřímně, místy až překvapivě tvrdě, což knize jen dodává na ryzí spontánnosti a neúprosnosti.
Justine Lévy Knihy






Dans un café, place de la Sorbonne, Louise attend Alice, sa jolie maman. Fantasque, désarmante, excessive, Alice se soucie du temps comme d'une guigne et n'a pas donné signe de vie à sa fille depuis plus d'un an. Louise songe à ce qu'elle lui dira ou ne lui dira pas : ses dix-huit ans, " l'amant délicieux qui flatte son orgueil ", son cœur à prendre... Au fil de l'attente, les souvenirs affluent ; heureux, douloureux. Des souvenirs attendris se mêlent à la colère, à la rancœur. Jamais la belle absente n'aura été autant présente... Alors, qu'importe maintenant, qu'elle vienne ! La petite fille trop souvent oubliée a laissé place à une jeune femme décidée, qui ne souffrira plus pour un rendez-vous manqué. " Si vous rejoignez Justine à son Rendez-vous, eh bien, vous ne perdrez pas votre temps. ", Jean-François Josselin, Le Nouvel Observateur. " Le rendez-vous de Justine Lévy est un très beau premier roman, une "perle" littéraire comme l'on en découvre parfois avec ravissement. ", Maurice Szafran, L'Evénement du Jeudi.
Louise ist verwirrt, als sie ins Krankenhaus geht, um ihre Mutter Alice zu besuchen. Dabei möchte sie ihr mitteilen, dass sie bald ein kleines Mädchen zur Welt bringen wird.
« C’est le paradis, c’est mon paradis, je ne sais plus rien de la politique, des livres qui paraissent, des films, des projets de Pablo, de l’autre vie, la leur, c’est comme un jeûne, une ascèse puéricultrice, c’est comme si j’avais été opérée de ma vie d’avant, je ne sais pas si ça reviendra, je ne sais même pas si je le souhaite, j’adore cette nouvelle vie de mère de famille un peu débile mais résignée, les jours cousus les uns aux autres par l’habitude et la routine, je me voue tout entière à mes enfants, je les tiens fort dans mes bras, je les tiens fort par la main, et bien sûr qu’eux aussi me tiennent et qu’ils m’empêchent de tomber, de vriller, bien sûr qu’eux aussi me rassurent, me comblent, me protègent et me procurent cette joie bizarre, assez proche de la tristesse peut-être, parce que je vois bien que ce n’est plus seulement de l’amour, ça, au fond, c’est de l’anéantissement. »